Dans un nombre toujours plus grand de domaines, l’action des pouvoirs publics, des élus, des experts, comme celle des acteurs privés fait face à un double défi de légitimité et de complexité.
La culture démocratique et la participation comme condition du développement durable demandent de disposer d’outils de dialogue et de médiation, mais également de favoriser ou faciliter l’émergence de la société civile, sur des sujets perçus comme techniques, complexes, et extérieurs à elle.
Dans cette perspective, Mutadis dispose d’une expertise et de compétences d’interventions pour :
– comprendre et analyser les enjeux de développement durable et de participation, propres à un champ, à la demande d’un acteur (études et recherches) ;
– appuyer des acteurs de la société civile dans leur montée en compétence notamment au niveau local (conseil et médiation) ;
– appuyer une démarche d’ouverture et de participation d’une organisation publique ou privée (conseil et médiation) ;
– organiser et animer des processus de participation pluralistes (médiation).
Les activités ou les décisions des pouvoirs publics et des acteurs privés ont un impact sur les affaires publiques : elles impliquent des choix de développement, ou de société qui font immanquablement débat, notamment lorsque de fortes incertitudes se présentent (par ex. incertitudes sur les risques pour la santé ou l’environnement). D’autre part, ils sont marqués par la présence d’enjeux multiples (développement, santé, environnement…) qui dépassent nécessairement la compétence et la légitimité d’un seul acteur. Experts, porteurs de projets, administrations… chacun peut d’autant mieux exercer ses responsabilités qu’il a conscience de son environnement, des enjeux de gouvernance propres à la situation qu’il rencontre. La prise en compte de la pluralité des enjeux et des acteurs est ainsi devenu un facteur tant d’efficacité présente que de développement durable. Cette prise en compte est aujourd’hui inscrite dans plusieurs textes de référence (depuis la déclaration de Rio en 1992, jusqu’à la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale de 2010, en passant par la convention d’Aarhus). Elle va plus loin que la simple participation et procède d’un lien de plus en plus visible entre développement durable et culture démocratique.